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Les puces

Pour envisager un traitement efficace, il convient de clairement identifier le nuisible puis de déterminer les principales zones de présence ou à risques.

Généralités
Les puces sont des insectes hématophages (qui se nourrissent de sang) qui se développent dans nos habitats après y être entré avec un hôte tel que l’homme, un animal de compagnie (chat, chien, rat domestique…) ou encore des animaux sauvages (taupes, rongeurs, oiseaux…).

Il existe plus d’une quinzaine de principales familles de puces originellement associées à un hôte (animal ciblé de préférence), mais en l’absence de cet hôte préférentiel, les puces peuvent s’attaquer à d’autres espèces ou à l’homme.

La principale puce présente dans nos logements est la puce du chat (Ctenocephalides felis), puis vient la puce du chien (Ctenocephalides canis) puis celle dite de l’homme (Pulex Irritans).

C’est un insecte sans ailes ni queue mais capable de bonds prodigieux au regard de sa taille. La puce possède un appareil buccal piqueur-suceur lui permettant de percer la peau de sa victime pour se nourrir de son sang. Ces piqûres peuvent causer la transmission de virus (la peste principalement entre les rongeurs), de fortes réactions cutanées et des allergies chez l’homme.

Les puces sont faciles à observer dans un logement, il suffit de porter des vêtements clairs (chaussettes et pantalons) et de se tenir immobile dans les zones infestées pour les voir sauter sur vos jambes.

De ce fait, les piqûres sont prioritairement constatées sur les chevilles, mollets…avant d’atteindre tout le corps lorsque les puces s’installent soit autour, soit sur un canapé ou un lit.

Caractéristiques physiques
Les œufs sont blancs et mesure 0.5 millimètre ; ils ne sont pas adhésifs et sont donc observables sur le sol dans les endroits fréquentés par les hôtes infestés. Au premier stade larvaire, les larves ressemblent à des petites chenilles sans poils d’environ 1.5 mm ; elles évoluent ensuite pour devenir des vers jusqu’à 5 mm de longueur et pourvus de poils (assez espacés sur le corps).
Au dernier stade larvaire, la larve tisse un cocon de soie ovoïde de 5 mm pour se transformer en nymphe puis en adulte pouvant atteindre 6 à 7 mm.
La puce adulte porte des épines autour de la tête et des poils sur les pattes, sa couleur va du beige au brun foncé.
puce_de_chat
Son cycle de développement
Il comprend 6 étapes :

  • Œuf : les puces femelles en pondent environ 25 par jour (entre 1000 et 2000 dans leur existence) ; ces œufs se transforment en Larves L1 en 30h ou 1 semaine en fonction de la température
  • Larves L1, L2 et L3 : transformation en 2 semaines environ dans un logement tempéré ; elles se nourrissent des déjections des puces adultes, de mues d’autres larves.
  • Nymphe : elle se développe dans le cocon formé par la larve au stade L3 pour devenir une puce adulte émergeant après 3 semaines environ (cette durée pouvant être portée à près de 6 mois en cas de basse température ou d’absence de nourriture)
  • Adulte : la puce adulte attend dans le cocon le passage d’un hôte pour sortir et le parasiter ; cette attente peut durer plusieurs semaines !
  • La puce adulte détecte principalement les hôtes potentiels à leur chaleur, aux vibrations engendrées par leurs déplacements et au CO2 qu’ils émettent en respirant.

    Lorsque la température est basse ou le logement inoccupé, les puces ralentissent leur métabolisme ; ceci explique les émergences accrues aux premières fortes chaleurs d’été, à la mise en route du chauffage l’hiver ou lors d’une nouvelle occupation d’un logement infesté et demeuré « inerte » avant les nouveaux hôtes (victimes).

  • Les caches habituelles dans l’habitat
  • Les œufs sont présents au sol dans les lieux ou séjournent les hôtes infestés (litières, tapis, divans …) et dans les lieux de ponte abrités (entre les lattes d’un plancher, couettes…).
    Les murs peuvent abriter des puces adultes ayant bondi de plusieurs dizaines de centimètres.

  • Les conséquences pour l’homme
  • La première conséquence est la gêne physique (douleur, insomnie), voire l’allergie ou la forte réaction que les piqûres peuvent engendrer en fonction de la sensibilité de chacun.
    Certaines personnes n’auront que peu ou pas de démangeaisons, d’autres pourront subir un calvaire tant les piqûres deviendront purulentes voire infectieuses…
    Ces piqûres sont généralement observables sur les jambes dans un premier temps puis sur tout le corps lorsque le lit et/ou le canapé sont touchés.

    L’impact psychologique n’est pas négligeable pour les personnes inquiètes d’être piquées ou encore appréhendant que des enfants subissent cela…
    On n’ose plus recevoir de visiteurs chez soi ou bien l’on s’interdit de se rendre chez des proches de peur de les infester à leur tour.

    Enfin, certains logements peuvent devenir à proprement parler invivables car sur infestés, avant que l’infestation n’atteigne les voisins en cas de logements collectifs.

    Plusieurs règles à retenir pour stopper cela : traiter vos animaux domestiques avec des produits adéquats parallèlement au traitement de votre logement avec des insecticides, limiter leur déplacement chez des proches tant qu’ils sont des hôtes infestés et/ou communiquer votre difficulté du moment à votre entourage pour qu’il fasse de la prévention/observation, essayer de détecter au plus tôt la présence de ces nuisibles, les combattre le plus efficacement possible dès qu’ils sont détectés.

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